Retour sur expérience : Blandine

« Quand j’entends dire que le bac ne sert plus à rien, ça me fait bondir. C’est cet examen que je voulais obtenir au départ », lance Blandine, qui vient de recevoir la validation de son BTS assistant de gestion de PME-PMI à référentiel commun européen, obtenu après une VAE (validation des acquis de l’expérience). Un sésame qui lui ouvre les portes de postes ou concours auxquels elle ne pouvait prétendre avant.

Elle est déjà titulaire d’un BEP employé des services commerciaux. Cette habitante de Gerbéviller est en CDD depuis plusieurs années, à la communauté de commune de la Mortagne. Elle officie en tant qu’adjointe administrative. Au 1er juillet, elle sera définitivement rattachée à la CC de Rambervillers au service assainissement. « Cela correspond exactement à mon diplôme. Lors de mon entretien, la préparation de la VAE a été un plus sur mon CV et a été appréciée. » Elle espère une titularisation. « J’ai aussi passé le concours pour le devenir. »

« Les formateurs spécialistes de la VAE à Pôle emploi m’ont orientée vers cet examen de part mon parcours professionnel et mon expérience. » L’obtention de ce diplôme a pris près de six mois avec, en final, la présentation d’un mémoire devant un jury composé d’enseignants et de chefs d’entreprise. Cet oral a eu lieu en avril dernier « Le plus difficile a été de trouver les preuves de mon ancien poste pendant la réalisation du mémoire. Il a fallu prouver point par point que mes qualifications professionnelles correspondaient à un référentiel de l’Académie. »

A 53 ans, cette mère de deux enfants a passé 28 ans dans le privé. Elle a terminé assistante d’agence pour une grande entreprise spécialisée dans le bâtiment industriel. Qui l’a conduit de l’Alsace à la Normandie, avant un retour dans le secteur. « J’ai été licenciée en 2012 suite à une rupture conventionnelle avant une restructuration de la société. » Un coup dur pour Blandine.

« A Pôle emploi, des offres correspondaient à ce que je savais faire, mais elles m’étaient refusées parce que je n’avais pas l’examen requis. C’était frustrant de se faire recaler pour cette raison alors que j’avais l’expérience. » Aujourd’hui, l’examen est dans la poche. « J’ai fait cela pour montrer à mes enfants l’importance de travailler à l’école. C’est aussi un peu une revanche par rapport à mon licenciement et une reconnaissance de mes années passées dans le privé. Cela me permettra d’évoluer dans la fonction publique où je veux rester. »

« Cela devrait être obligatoire de valider son expérience professionnelle par un diplôme », ajoute la jeune titulaire d’un BTS. Qui ne compte pas s’arrêter là. Prochain objectif : le concours de rédacteur de la fonction publique. Blandine  peut le tenter, elle a le diplôme.

Source : http://www.estrepublicain.fr

La VAE – témoignages et expériences

Transformer l’expérience en diplôme, avec à la clef un impact positif sur la reconnaissance sociale et l’employabilité, tel est son principe.
La VAE (Validation des acquis de l’expérience) vue par ceux qui la pratiquent.

Claude Mandion a vingt-cinq ans d’expérience en expertise comptable et commissariat aux comptes. Il a validé en septembre 2012 un mastère comptabilité/contrôle/audit de l’Université de Paris 13. « Je souhaitais compléter mon DUT de gestion depuis longtemps mais n’avais trouvé ni le temps ni l’énergie ni le soutien pour le faire », explique-t-il. Gestionnaire comptabilité depuis quatre ans chez Deloitte, c’est-à-dire à une fonction support et non plus dans de l’opérationnel chez le client comme à ses débuts, il a pu organiser son temps pour concrétiser son projet de VAE (Validation des acquis de l’expérience), une démarche prenante, engageante.

Le choix stratégique du diplôme

Du CAP au Bac+5, voire plus. C’est le niveau de certification que vous pouvez obtenir avec la VAE. Si nos témoins ont convoité un Bac+5, sachez que la majorité des candidats à la démarche visent un Bac+2 ou un Bac+3 (70%). « Les Bac pro représentent 20% des demandes, les CAP/BEP et Bac+5 sont encore marginaux », observe David Rivoire, fondateur de VAE Les 2 rives, organisme spécialisé dans l’accompagnement VAE, et auteur avec Emmanuel Schaeffer de Génération VAE : De l’expérience au diplôme, paru chez Focus RH.

Claude est un récidiviste. Il vise maintenant le DSCG (Diplôme supérieur de comptabilité et gestion). « La structure qui m’a accompagné a eu un rôle dans le choix stratégique du diplôme en fonction de mon objectif. Ayant obtenu cinq des sept UV du DSCG grâce à mon mastère, je peux bénéficier d’équivalences », précise-t-il.

Son conseil : « Il faut sélectionner les bons cas pratiques, sans redondance. Quand on parle d’expériences assez anciennes, il s’agit de poser un regard critique sur elles, de les mettre en perspectives au regard des évolutions de la réglementation par exemple. C’est une démarche dont les proches peuvent pâtir, c’est donc bien quand l’un d’eux peut participer en relisant le dossier par exemple. »

« Un droit et une chance donnée à une population qui est passée entre les diplômes »

Des entreprises de tous secteurs s’intéressent à la VAE, mais dans les métiers très normés et réglementés, dont ceux de l’expertise comptable et du commissariat aux comptes, « elle s’impose comme une chance donnée à une population qui est passée entre les diplômes. 70% de nos recrutements concernent des profils qui ont des diplômes généraux mais pas de diplôme métier », observe Richard Chaulet, associé directeur de la formation pour le métier de l’expertise comptable chezKPMG. Dans ce cabinet d’audit les premières inscriptions au dispositif datent de 2009. Deux publics sont concernés : les techniciens en expertise comptable de plus de 10 ans d’expérience, titulaires d’un Bac+3 souhaitant obtenir le DSCG (Bac+5) –« la VAE du DEC (Diplôme d’expertise comptable, Bac+8) s’ouvrira en 2013 », précise M. Chaulet,  ainsi que les profils administratifs titulaires d’un Bac et visant un DUT d’assistanat ou un BTS communication/marketing/commercial (Bac+2).« C’est un droit, il faut donc être volontaire et demander à être informé. Si l’entreprise ne peut pas vous renseigner, il faut s’informer soi-même auprès des conseils régionaux et sur le Net », complète-t-il.

Volontaire car si le dispositif semble simple tel que présenté en sept étapes – information, conseil, orientation ; constitution du dossier de recevabilité (Livret 1) ; réalisation du dossier de présentation de l’expérience (Livret 2) ; validation par le jury ; décision du jury ; suivi du candidat à l’issue de cette décision –, il a de quoi faire baisser les bras plus d’une fois. Tout candidat perdu dans la jungle des diplômes et dans la masse d’informations sur le sujet, ou subitement dépassé par la charge de travail le confirmera.

Aussi l’accompagnement n’est-il pas un luxe. Si bien des cabinets de conseil RH proposent de l’accompagnement à la VAE, peu sont des spécialistes. Parmi les structures spécialisées citons, outre Les 2 rives et sans exhaustivité, Afogec compétences, Proforaide VAE Experts, VAE Conseil. Notez que les certificateurs (universités, écoles, académies, organismes de formation professionnelle comme l’Afpa et le Cnam) ont également des structures d’accompagnement – être juge et partie ? –, on parle dans ce cas d’accompagnement pédagogique.

« La VAE aiguise l’appétit et l’introspection »

Volontaire, Philippe Raffner l’est, indubitablement. Titulaire d’un CAP/BEP cuisine, il vient de valider un mastère 2 de grande école de commerce avec mention très bien et félicitations du jury. Issu d’une famille de restaurateurs, contraint de suivre cette voie, il a vite éprouvé le besoin de s’affranchir du joug familial.

« J’ai comblé ma frustration d’avoir fait peu d’études par le voyage  j’ai travaillé à New-York puis au Mexique jusqu’en 1993 puis en changeant de métier », raconte-t-il. Après son expérience à l’international, après trois ans en restauration collective – premier accroc à la vision familiale du métier –, après une envie de se lancer dans la photographie, Philippe rejoint Adecco en tant qu’assistant recrutement. Il est directeur des ventes lorsqu’il quitte l’entreprise seize ans plus tard.

« Quand on est autodidacte, on peut ressentir un syndrome d’imposture, la VAE bétonne le socle d’expériences sur lequel on s’appuie. Elle aiguise aussi l’appétit et l’introspection, elle peut donc révéler des incohérences dans son job », explique-t-il.

Son conseil : « Évaluez la charge de travail et dites-vous que vous en aurez au moins pour une fois et demi en plus. Personnellement, je ne m’attendais pas à une telle charge, j’ai énormément peiné à la fin. Pensez aussi à faire le point avec le service RH de votre entreprise, à impliquer votre employeur. Le mien a validé mon projet, participé au financement, le FASTT a complété puisque je travaillais dans le domaine de l’intérim. »

Les questions à se poser

– Qu’ai-je envie de faire, est-ce bien d’obtenir un diplôme ou un certificat ? « Pensez qu’il faut être prêt à être jugé comme lors d’un examen », pointe Vincent Causse, directeur général de VAE Les 2 rives.

– Ai-je besoin d’un conseil pour choisir mon diplôme ? Bon à savoir avant de répondre, il existe 15 000 diplômes et certificats professionnels en France. Environ.

– Est-ce que mes recherches Web me disent clairement comment m’y prendre ?

– Ai-je le niveau du diplôme que je vise ?

– Est-ce que je sais écrire ? Est-ce que j’aime écrire ? « Une VAE, c’est 90% de rédaction. En moyenne 60 pages pour un Bac/Bac+2 et 80/100 pages pour un Bac+3/5 », rappelle Vincent Causse.

– Suis-je prêt à consacrer à peu près 220 heures à ce travail sur une durée de six à huit mois ? Claude Mandion, en poste à temps complet, plutôt productif entre minuit et trois heures du matin, a mis un an à rédiger son dossier. « C’était mon loisir favori », plaisante-t-il. Prolixe, Philippe Raffner a pour sa part écrit 200 pages. Son rythme ? 10 à 15 pages par semaine. « J’y travaillais 4 à 6 heures chaque samedi. »

– Ai-je besoin, envie d’un accompagnement ? Vincent Causse estime à environ 10% le nombre de personnes « très méthodiques, organisées, disponibles, volontaires » qui peuvent s’en passer.

– Comment choisir mon accompagnateur personnalisé ? En le questionnant sur sa base de données de diplômes, sur le nombre de VAE qu’il a accompagnées et dans quels domaines. Osez les questions du type : puis-je consulter certains de vos dossiers sur ce diplôme chez vous ? Vos consultants sont-ils salariés ou sous-traitants ? Aurai-je un consultant dédié ? Est-il spécialisé du domaine métier que je vise ? Avez-vous une solution d’accompagnement à distance ?

– Quid du financement  et du tarif ? « L’accompagnateur peut aider à trouver une solution de financement », indique M. Causse. Sachez que le DIF peut entrer dans le panier, à condition d’un accord de l’employeur, et que d’autres solutions sont possibles sur son plan de formation. « Il existe aussi des solutions ad hoc avec les organismes paritaires (OPCA) ou institutionnels (région, Pôle Emploi) », poursuit-il. Pensez aussi à demander si l’accompagnateur est agréé par Pôle Emploi (qui aide les demandeurs d’emploi à hauteur de 700 euros) et par la région (qui peut compléter d’un montant quasi équivalent ; l’aide totale est d’environ 1 500 euros). Enfin, un forfait ou un dépassement d’heures sont-ils envisageables dans le tarif annoncé par l’accompagnateur ?

Source 

Exemple de livret 1 – Recevabilité

Voici un livret 1 validé pour vous donner une idée.

Un exemple de livret 1 

Il s’agit d’un modèle qui a été validé dans le cadre d’une VAE  » BTS Assistant de Manager ».
Le but n’est pas ici de vous donner un livret à recopier mais bien de vous aider à comprendre ce qu’il faut ou ne pas faire!

Le livret de recevabilité est basé sur votre expérience et votre projet. Il doit contenir les pièces « prouvant » ces expériences. N’oubliez donc pas de le faire « personnellement », chaque livret est différent !

 

 

 

Démarche VAE – Livret 1

Le livret 1 est un dossier administratif interministériel, permettant de vérifier les conditions de recevabilité de votre demande :

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Le livret 1 renseigne les éléments suivants :

  • – votre identité et adresse et les copies de vos pièces d’identité
  • – votre statut actuel
  • – Mention du diplôme choisi;
  • – Présentation du parcours professionnel et des activités exercée en rapport avec ce diplôme et leur durée;
  • – Point sur le parcours de formation.

 

Vous devez également joindre un certain nombre de pièces lors de l’envoi de ce 1er livret:

  • – Documents attestant de trois années d’activités salariée, non salariée, bénévole (bulletins de salaires, attestations, certificats, etc.)
  • – Photocopies des certifications (diplômes ou attestations de dispenses, titres, etc.)
  • – une déclaration sur l’honneur assurant l’exactitude des informations fournies.
  • – un CV détaillé –
  • – une lettre exposant vos motivations

À partir de ces informations, les services des examens et concours de l’académie examinent la recevabilité de la demande. Ils notifient au candidat la recevabilité de la demande ou son rejet motivé.

Attention, pour rappel :
– Le livret 1 ne peut en aucun cas être envoyés au DAVA si vous n’avez pas été auparavant été à la réunion d’information collective. Il s’agit là de la procédure réglementaire.
– Vous ne pouvez déposer que trois demandes par année civile sur des diplômes différents.
– La décision de recevabilité ne préjuge en aucun cas de la validation qui sera prononcée par le jury en fin de parcours. Un candidat peut être recevable et au final le jury pourra déclarer que son parcours d’expérience n’est en assez en lien avec le référentiel diplôme.

Démarche VAE – La réunion d’information

Votre démarche VAE va commencer par une réunion d’information (gratuite et sans engagement). Ces réunions collectives sont obligatoires et organisées par le DAVA (Dispositif Académique de Validation des Acquis) dont vous dépendez.

Plusieurs sessions sont organisées au cours de l’année, certaines pour les candidats aux diplômes (CAP au BTS)  et d’autres pour les candidats au diplôme d’éducateur.

Lors de cette réunion collective, un conseiller VAE vous présente le dispositif VAE de l’Éducation nationale. Il vous guidera dans votre démarche et vous remettra votre livret 1 (nécessaire à l’étude de votre recevabilité : vérification de vos années d’activités et lien entre l’ expérience professionnelle et le champ du diplôme demandé).

Personnellement, je m’étais beaucoup renseignée sur la VAE, du coup j’ai trouvé cette réunion assez longue et peu instructive. Et vous votre ressenti sur cette réunion ?  

 

Les étapes de la validation des acquis de l’expérience (VAE)

S’engager dans une VAE nécessite un investissement personnel important. Réflexion sur son activité professionnelle, travail le soir pour rédiger des rapports… cette démarche dure en moyenne entre 6 mois et 1 an.

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Cerner votre projet professionnel

Avant tout, il s’agit de bien définir votre projet.

Pour cela, vous pouvez bénéficier de conseils auprès des PIC (points d’information conseil) présents dans diverses structures (agence pour l’emploi, mission locale, CIO, etc.).

Ces points d’information vous informeront sur les certifications possibles selon votre parcours et expérience, sur les organismes certificateurs et les possibilités de financement.

Si vous êtes salarié, il est préférable que votre employeur soit partie prenante dans votre projet.

 

Livret et certificat de recevabilité

Une fois que vous avez déterminé la certification que vous voulez valider, vous devez télécharger le livret de recevabilité.

Après l’avoir complété et joint les pièces justificatives, vous l’envoyez à la DDTEFP (Direction départementale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle) dont vous dépendez.

Vous ne pourrez déposer qu’une seule demande par année civile, pour le même diplôme, titre ou certificat de qualification.

S’il s’agit de diplômes différents, vous ne pourrez déposer plus de 3 demandes au cours de la même année civile.

Une fois votre dossier déposé, votre demande est étudiée.

Si vous obtenez un avis favorable, vous recevrez une convocation détaillant les démarches pour s’inscrire à une session de validation.

Si votre dossier n’est pas validé, il vous faudra redéfinir votre projet professionnel.

Le dossier de validation

En fonction des consignes données par l’organisme de validation, vous rédigerez un dossier qui détaillera l’ensemble des activités que vous avez exercées.

Le but de ce dossier est de prouver que vous avez acquis, grâce à vos expériences professionnelles, les compétences nécessaires pour être certifié.

Dans certains cas, vous vous préparerez à une mise en situation professionnelle.

Vous pouvez être accompagné dans vos démarches (réalisation de votre dossier, préparation de l’entretien avec le jury ou de la mise en situation).

L’aide peut se poursuivre en cas de refus ou de validation partielle.

Ces prestations peuvent être fournies par des organismes publics ou privés et peuvent être payantes, mais des aides existent (lire encadré plus bas).

Validation par le jury

Après le dépôt de votre dossier, un jury vous convoque à un entretien. Composé d’un quart de professionnels, au moins, il est là pour vérifier l’authenticité de vos déclarations et compléter ou développer certaines informations.

Il évalue si votre expérience correspond aux exigences (connaissances, compétences, aptitudes) du diplôme visé.

Il se base sur le dossier de validation ou sur une mise en situation professionnelle et parfois un entretien.

Lorsqu’il prend une décision, il peut :

  • attribuer la totalité du diplôme qui sera identique à celui obtenu par une formation classique ;
  • attribuer seulement une partie du diplôme ;
  • refuser de l’attribuer et conseiller de nouvelles démarches.

Source Onisep

La VAE, c’est pour qui ?

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La VAE est un droit ouvert à tous : salariés, non-salariés, demandeurs d’emploi, bénévoles, agents publics.
VAE : le décret n° 2002-590 du 24 avril 2002, fait de la VAE un droit individuel inscrit au code du travail et au code de l’éducation par la loi de Modernisation Sociale du 17 Janvier 2002.

Conditions :
Toute personne justifiant de 3 années d’expériences :
– Continue ou non
– en lien avec le diplôme visé
– lors d’une activité salariée, non-salariée , bénévole ou volontaire
Pour apprécier cette durée, l’autorité ou l’organisme qui se prononce sur la recevabilité de la demande (livret 1) peut prendre en compte des activités mentionnées ci-dessus (par exemple, activités salariées et de volontariat), de nature différente, exercées sur une même période.
N’entrent pas en compte dans la durée d’expérience requise les périodes de formation initiale ou continue, les stages et périodes de formation en milieu professionnel accomplis pour l’obtention d’un diplôme ou d’un titre. Toutefois, ces périodes de formation initiale ou continue en milieu professionnel, suivie de façon continue ou non par les personnes n’ayant pas atteint le niveau V de qualification (c’est-à-dire des personnes dont le niveau de formation est inférieur au BEP ou au CAP) pour la préparation d’un diplôme ou d’un titre, sont prises en compte dans le calcul de la durée minimale d’activité requise ; cette disposition est issue de la loi du 5 mars 2014 citée en référence.

Un blog pour réussir sa VAE ?!

Si vous arrivez sur cet article c est surement que vous avez chercher l’un des clés suivants sur Google : VAE  – Validation des acquis de l expérience – réussir – diplômes ….  🙂
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Une ou plusieurs raisons personnelles peuvent vous pousser à envisager une VAE :
  • Évoluer professionnellement
  • Obtenir une augmentation
  • Changer d’orientation professionnelle
  • Noter un diplôme sur son CV
  • Faire reconnaître ses compétences officiellement
  • Etc
Pourquoi ais je décidé de faire une VAE ?
Tout simplement pour faire valider un diplôme en rapport avec mon métier actuel. Titulaire d’un BTS Tourisme-Loisirs obtenu à 20 ans, je travaille depuis mes 25 ans en banque puis en assurances. A 35 ans, j’ai enfin souhaité faire reconnaître officiellement mes compétences en  obtenant le diplôme de BTS ASSURANCES.
Après avoir assisté à la réunion d’information  obligatoire puis rédigé mes 2 livrets, je suis passée devant le Jury et j’ai obtenu le diplôme du BTS Assurances. Facile, n’est ce pas ?
Et bien non, pas si simple. Je vais être très franche :

Une démarche de VAE est LONGUE et COMPLIQUÉE !

 

Ne comptez pas régler cette histoire en 2 mois en remplissant un simple formulaire A4 ce serait juste pure hérésie. En toute sincérité il faut compter au minimum entre 1 an et 1 an 1/2 pour valider une démarche de VAE. C’est un long travail de réflexion qui consiste à mettre vos compétences en lien avec un référentiel de diplôme, ce qui n’est pas toujours évident…
J’ai passé énormément de temps à choisir mes activités les plus en adéquation avec le référentiel, j’ai relu des dizaines de fois certaines questions en ayant l’impression de me répéter sans cesse ….
J’ai cherché de l’aide sur le net mais je me suis confrontée  à des sites professionnels dénués de conseils vendant des prestations payantes, des forums où nombre de personnes viennent exposer leurs doutes ou leurs questions sans jamais obtenir de réponses et enfin quelques rares blogs malheureusement bien souvent abandonnés au bout de quelques articles….
La démarche VAE est donc longue et solitaire. J’espère vraiment par ce blog pouvoir non seulement vous donner des conseils et vous livrer mon expérience mais également répondre à vos questions, vous donner mon avis sur vos plans, vous aider à vous y retrouver entre compétences et référentiel…. afin de vous permettre au final d’obtenir au final votre diplôme.